2014 Règlement d'arbitrage de la LCIA (“Règles LCIA”)
le 2014 Les règles LCIA entrent en vigueur le 1 octobre 2014, remplaçant les précédentes règles LCIA en vigueur depuis 1 janvier 1998.
La Cour d'arbitrage international de Londres (LCIA) est l'une des institutions d'arbitrage les plus importantes au monde, avec la CPI à Paris, le DIAC à Dubaï, le SIAC à Singapour, le HKIAC à Hong Kong et l'ICDR aux États-Unis.
Dans le passé 15 années, le paysage juridique de l'arbitrage international a considérablement changé, et les règles LCIA tentent de répondre à certains des plus grands changements. La modification des règles LCIA a été approfondie, et de nombreux articles, qui peut être trouvé ci-dessous, ont été mis à jour.
Les modifications les plus importantes incluent:
- La capacité de consolider des procédures d'arbitrage similaires, afin qu'ils puissent être entendus explicitement devant le même tribunal arbitral.
- Une procédure d'arbitrage d'urgence pour traiter les demandes urgentes avant la constitution du tribunal arbitral.
- Lignes directrices sur la conduite des conseils face aux soi-disant “tactiques de guérilla” en arbitrage international, comme mentir aux arbitres, essayer de les influencer ou présenter de fausses preuves.
- Mettre davantage l'accent sur la conduite rapide des arbitrages internationaux.
L'inclusion de dispositions relatives aux arbitres d'urgence était nécessaire pour suivre l'évolution des règles des autres principales institutions d'arbitrage, et la CPI, l'ICDR, le HKIAC et le SIAC ont inclus ces dispositions avec succès dans leurs propres règles au cours des dernières années.
Le changement le plus nouveau apporté au Règlement d'arbitrage de la LCIA est l'inclusion de nouvelles directives pour la conduite des parties’ représentants légaux, qui figure en annexe au 2014 règles. Dans les années récentes, le conseil juridique est devenu de plus en plus indiscipliné, exécuter des tactiques telles que contester des arbitres à plusieurs reprises sans raisons valables et exécuter d'autres tactiques conçues pour perturber la progression normale des arbitrages internationaux. Malheureusement, certains conseillers juridiques ont également eu recours au mensonge au tribunal arbitral ou à la présentation de fausses preuves.
Le nouveau Règlement d'arbitrage de la LCIA traite de ces questions en exigeant que chaque partie veille à ce que ses avocats se conforment à ses directives et en créant également un nouveau mécanisme de plainte permettant de résoudre les différends concernant les violations des directives.. Les lignes directrices pour la conduite des parties’ les représentants légaux sont très courts et conçus pour mettre fin à toute conduite manifestement abusive de la part d'un conseiller juridique. En particulier, ils interdisent de contester à tort la compétence du tribunal arbitral pour de faux motifs, mentir au tribunal arbitral ou à la LCIA, présentation de fausses preuves dans les arbitrages internationaux, et tenter d'influencer à tort le tribunal arbitral de manière unilatérale. Ils lisent :
Paragraphe 1: Ces directives générales visent à promouvoir la bonne et égale conduite des représentants légaux des parties apparaissant nommément dans le cadre de l'arbitrage.. Rien dans les présentes directives n'a pour objet de déroger à la convention d'arbitrage ou de saper l'obligation principale de loyauté d'un représentant légal envers la partie représentée à l'arbitrage ou l'obligation de présenter efficacement le cas de cette partie au tribunal arbitral.. Ces directives ne doivent pas non plus déroger à des lois obligatoires, règles de droit, règles ou codes de conduite professionnels si et dans la mesure où il en est démontré qu'ils s'appliquent à un représentant légal apparaissant dans l'arbitrage.
Paragraphe 2: Un représentant légal ne doit pas s'engager dans des activités visant injustement à entraver l'arbitrage ou à compromettre le caractère définitif d'une sentence, y compris les contestations répétées de la nomination d’un arbitre ou de la compétence ou de l’autorité du Tribunal arbitral réputées non fondées par ce représentant légal.
Paragraphe 3: Un représentant légal ne doit pas sciemment faire de fausse déclaration au Tribunal arbitral ou à la Cour LCIA.
Paragraphe 4: Un représentant légal ne doit pas sciemment se procurer ou aider à la préparation ou s'appuyer sur de faux éléments de preuve présentés au Tribunal arbitral ou à la Cour LCIA.
Paragraphe 5: Un représentant légal ne doit pas sciemment cacher ou aider à dissimuler un document (ou une partie de celle-ci) dont la production est ordonnée par le Tribunal arbitral.
Paragraphe 6: Pendant la procédure d'arbitrage, un représentant légal ne devrait pas délibérément engager ou tenter d'engager avec un membre du Tribunal arbitral ou avec un membre de la Cour LCIA qui rend une décision ou une décision concernant l'arbitrage (mais sans inclure le registraire) tout contact unilatéral relatif à l'arbitrage ou au différend entre les parties, qui n'a pas été divulguée par écrit avant ou peu de temps après un tel contact à toutes les autres parties, tous les membres du tribunal arbitral (s'il est composé de plus d'un arbitre) et le greffier conformément à l'article 13.4.
Paragraphe 7: Conformément aux articles 18.5 et 18.6, le Tribunal arbitral peut décider si un représentant légal a violé ces directives générales et, si c'est le cas, comment exercer son pouvoir discrétionnaire d'imposer une ou toutes les sanctions énumérées à l'article 18.6.
Vous pouvez télécharger le 2014 Règlement d'arbitrage de la LCIA ci-dessous, ou y accéder sur le site Internet du LCIA.
2014 Règlement d'arbitrage LCIA (octobre 2014)