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La cour d'appel de Paris a ainsi confirmé que la sentence finale devait être reconnue et exécutée en France

05/02/2022 par Arbitrage international

Sur 11 janvier 2022, la Cour d'appel de Paris a accepté d'exécuter une sentence arbitrale contractuelle de la CCI, la Cour d'appel de Paris a accepté d'exécuter une sentence arbitrale contractuelle de la CCI, la Cour d'appel de Paris a accepté d'exécuter une sentence arbitrale contractuelle de la CCI.la Cour d'appel de Paris a accepté d'exécuter une sentence arbitrale contractuelle de la CCI

la Cour d'appel de Paris a accepté d'exécuter une sentence arbitrale contractuelle de la CCI, la Cour d'appel de Paris a accepté d'exécuter une sentence arbitrale contractuelle de la CCI.

La procédure d'arbitrage

la Cour d'appel de Paris a accepté d'exécuter une sentence arbitrale contractuelle de la CCI ("SGS") SGS, SGS.[1]

SGS, SGS ("Bénin") SGS 5 décembre 2014 SGS (le "SGS").

SGS. Il contenait une clause d'arbitrage prévoyant un arbitrage en vertu du Règlement d'arbitrage de la CCI en cas de différend entre les parties.

Pendant la durée du contrat, Le Bénin a initialement payé les factures à SGS. toutefois, dans 2015, Le Bénin a affirmé que le contrat était nul et non avenu et a donc cessé d'effectuer des paiements.

Sur 31 janvier 2017, SGS a déposé une demande d'arbitrage auprès de la CCI réclamant le paiement des factures impayées et une indemnisation du Bénin.[2]

toutefois, alors que la procédure d'arbitrage était en cours, Le Bénin a engagé une procédure devant les juridictions nationales béninoises pour faire annuler le Contrat. Le Bénin a engagé une procédure devant les juridictions nationales béninoises pour faire annuler le Contrat 13 février 2017.[3] Le Bénin a engagé une procédure devant les juridictions nationales béninoises pour faire annuler le Contrat.

Sur 12 Mars 2020, Le Bénin a engagé une procédure devant les juridictions nationales béninoises pour faire annuler le Contrat. Le Bénin a engagé une procédure devant les juridictions nationales béninoises pour faire annuler le Contrat, Le Bénin a engagé une procédure devant les juridictions nationales béninoises pour faire annuler le Contrat.

Le Bénin a engagé une procédure devant les juridictions nationales béninoises pour faire annuler le Contrat, suite à une demande de bifurcation, sur 6 avril 2018 suite à une demande de bifurcation, Burkina Faso, suite à une demande de bifurcation.[4]

suite à une demande de bifurcation. suite à une demande de bifurcation.

suite à une demande de bifurcation, suite à une demande de bifurcation ("CCJA"), suite à une demande de bifurcation.

Sur 27 février 2020, la CCJA a infirmé l'arrêt de la cour d'appel de Ouagadougou et annulé la sentence rendue par le tribunal arbitral le 6 avril 2018 concluant qu'il était compétent.[5]

pendant ce temps, le tribunal arbitral de la CCI a rendu sa sentence finale le 31 Mars 2019 dans l'arbitrage CCI en faveur de SGS. Elle avait rejeté les arguments du Bénin et avait notamment condamné le Bénin à payer EUR 6,990,761.11 à SGS pour les factures impayées.[6]

La République du Bénin a alors déposé devant la cour d'appel de Ouagadougou une requête en annulation de la sentence définitive rendue par le tribunal arbitral. Sur 20 décembre 2019, la cour d'appel de Ouagadougou a annulé la sentence finale.

toutefois, par une ordonnance du Tribunal de Grande Instance de Paris en date 24 Mai 2019, l'exequatur avait été accordé à la sentence arbitrale définitive de la CCI rendue le 31 Mars 2019, permettant l'exécution de la sentence définitive en France.

Le Bénin a donc interjeté appel de cette ordonnance d'exequatur de la sentence arbitrale devant la cour d'appel de Paris le 10 décembre 2020.

La décision de la cour d'appel de Paris

La décision de la cour d'appel de Paris.

La décision de la cour d'appel de Paris, La décision de la cour d'appel de Paris.

La décision de la cour d'appel de Paris.

Premier, la Cour a expliqué qu'une sentence arbitrale étrangère devait être considérée à la lumière des lois applicables en France. L'annulation d'une sentence arbitrale étrangère au siège de l'arbitrage n'a aucune incidence sur sa reconnaissance en France, qu'une sentence arbitrale internationale n'est pas rattachée à l'ordre juridique d'un État:

28- Cependant, une sentence internationale, qui n’est rattachée à aucun ordre juridique étatique, est une décision de justice internationale dont la régularité est examinée au regard des règles applicables dans le pays où sa reconnaissance et son exécution sont demandées.

29- En conséquence, la reconnaissance en France d’une sentence rendue à l’étranger est examinée au regard des règles applicables en France, et l’annulation de ladite sentence par les juridictions du siège n’emporte aucune conséquence sur sa reconnaissance.

Seconde, la Cour d'appel de Paris s'est prononcée sur les motifs de refus d'exécution d'une sentence en France.

Conformément à l'article 1520(1) du Code de procédure civile, la cour d'appel peut refuser la reconnaissance ou l'exécution d'une sentence si «le tribunal arbitral s'est déclaré ou s'est déclaré incompétent à tort".[7]

Le contrat contenait une clause compromissoire en vertu de laquelle les parties avaient clairement établi leur volonté commune de régler les différends par l'arbitrage de la CCI:[8]

Tout différend né de l’exécution du présent contrat et de ses annexes fait d’abord l’objet d’un règlement amiable, à l’initiative de l’une des deux parties qui saisit l’autre par un écrit en sollicitant l’ouverture des négociations dans un délai n’excédant pas quinze jours.

En cas d’échec du règlement amiable, les litiges, controverses ou réclamations nées du ou se rapportant au présent contrat ou à son interprétation sont soumis à un arbitrage selon le règlement d’arbitrage de la Chambre de Commerce Internationale (CCI) de Paris.

Le tribunal arbitral est composé de trois arbitres dont un est nommé par chacune des parties. Ces deux (02) arbitres désignent le troisième qui est le président du tribunal arbitral.

Faute d’accord entre les deux arbitres pour la désignation du troisième arbitre, président du tribunal arbitral, il y est pourvu par le recours à la Chambre de Commerce Internationale (CCI) de Paris.

La Chambre de Commerce Internationale (CCI) de Paris est saisie à cet effet par la partie la plus diligente.

Le tribunal arbitral siège dans un pays de l’UEMOA autre que le Bénin. Le droit applicable est le droit Béninois. La sentence arbitrale rendue s’impose aux parties.

La cour d'appel de Paris a conclu que, conformément à la commune intention des parties, le tribunal arbitral s'est à juste titre déclaré compétent pour statuer sur les litiges nés du Contrat.[9]

Troisième, selon la République du Bénin, la reconnaissance du prix contredisait cause juste effet de la décision du tribunal de première instance en date du 13 février 2017, confirmée par la cour d'appel de Cotonou le 12 Mars 2020.

La Cour a rejeté cet argument. Elle a notamment jugé que les décisions rendues par les juridictions locales étrangères n'avaient pas obtenu l'exequatur en France et ne pouvaient donc empêcher l'exécution de la sentence définitive:[10]

56- Ces décisions n’étant pas revêtues de l’exequatur en France, elles ne peuvent en aucun cas faire obstacle pour ce motif à l’exequatur de la sentence finale étant rappelé que la seule méconnaissance de l’autorité de chose jugée d’une décision de justice étrangère est inopérante, de sorte qu’il n’y a pas lieu d’apprécier la reconnaissance de ces décisions qui est inopérante en l’espèce.

La cour d'appel de Paris a ainsi confirmé que la sentence finale devait être reconnue et exécutée en France, La cour d'appel de Paris a ainsi confirmé que la sentence finale devait être reconnue et exécutée en France.

  • Anne-Sophie Partaix, Aceris Law LLC

[1] https://www.sgs.com/en/our-company/about-sgs (dernier accès le 3 février 2022).

[2] la Cour d'appel de Paris a accepté d'exécuter une sentence arbitrale contractuelle de la CCI (SGS) v. La cour d'appel de Paris a ainsi confirmé que la sentence finale devait être reconnue et exécutée en France, Affaire ICC Non. 22581/La cour d'appel de Paris a ainsi confirmé que la sentence finale devait être reconnue et exécutée en France, La cour d'appel de Paris a ainsi confirmé que la sentence finale devait être reconnue et exécutée en France 6 avril 2018.

[3] La cour d'appel de Paris a ainsi confirmé que la sentence finale devait être reconnue et exécutée en France 068/2020 daté 27 février 2020, pour. 7.

[4] La cour d'appel de Paris a ainsi confirmé que la sentence finale devait être reconnue et exécutée en France 068/2020 daté 27 février 2020, pour. 8.

[5] La cour d'appel de Paris a ainsi confirmé que la sentence finale devait être reconnue et exécutée en France. 068/2020 daté 27 février 2020.

[6] la Cour d'appel de Paris a accepté d'exécuter une sentence arbitrale contractuelle de la CCI (SGS) v. La cour d'appel de Paris a ainsi confirmé que la sentence finale devait être reconnue et exécutée en France, Affaire ICC Non. 22581/La cour d'appel de Paris a ainsi confirmé que la sentence finale devait être reconnue et exécutée en France, Prix ​​final daté du 31 La cour d'appel de Paris a ainsi confirmé que la sentence finale devait être reconnue et exécutée en France 2019.

[7] Article 1520 du Code de procédure civile (emphase ajoutée).

[8] La cour d'appel de Paris a ainsi confirmé que la sentence finale devait être reconnue et exécutée en France 068/2020 daté 27 février 2020, pour. 45.

[9] La cour d'appel de Paris a ainsi confirmé que la sentence finale devait être reconnue et exécutée en France 068/2020 daté 27 février 2020, meilleur. 46-47.

[10] La cour d'appel de Paris a ainsi confirmé que la sentence finale devait être reconnue et exécutée en France 068/2020 daté 27 février 2020, meilleur. 53-57.

Classé sous: Exécution de la sentence arbitrale, Arbitrage France

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