Cette décision se rapporte à la demande du défendeur de récuser l'un des arbitres, à savoir m. Bernardo M. Brûlures, qui avait été nommé par le demandeur.
Le demandeur avait déposé un arbitrage auprès du CIRDI le 29 septembre 2011 en vertu de la Convention CIRDI et du Code des investissements de la République de Guinée. Les parties ont convenu que le tribunal arbitral serait constitué de trois arbitres. Le demandeur a choisi M.. Bernardo M. Brûlures, qui a accepté sa nomination et a été confirmé par l'intimé. L'intimé a choisi le professeur Pierre Tercier comme arbitre qui a également confirmé sa nomination. alors, sur 20 janvier 2012, les deux parties ont convenu de nommer Mme. Vera Van Houtte, en tant que président du tribunal arbitral, qui a également confirmé sa nomination.
Peu de temps après, en mars 2012, l'intimé a indiqué son intention de déposer une demande de récusation de M.. Bernado M. Crémades en raison d'une relation familiale avec M.. Juan Antonio Cremades, qui était aussi un arbitre qui avait été nommé par le même demandeur dans un autre parallèle, Arbitrage OHADA, concernant les mêmes faits.
Des articles 14(1), 57 et 58 de la Convention CIRDI régissent les règles relatives aux demandes de récusation. Ils prévoient que, afin de réussir, une demande de récusation fondée sur un prétendu manque d'indépendance doit démontrer les faits en question, que ces faits conduisent à un manque manifeste d'indépendance, et la demande doit être soumise dans les plus brefs délais. Le devoir d'indépendance et d'impartialité est objectif. Son absence manifeste doit être clairement prouvée par des faits tangibles, plutôt que la spéculation.
Le tribunal arbitral a rejeté la demande de récusation, expliquant que l'intimé ne s'était pas acquitté de son fardeau de preuve.
Le Tribunal arbitral a noté qu'une relation familiale entre les deux frères arbitres pouvait sembler douteuse, mais le Tribunal n'était pas d'accord que cela signifiait que M. Crémades communiquerait des informations privilégiées à son frère et violerait ses devoirs éthiques ou que cela signifiait qu'il y avait un risque d'influence sur le jugement de M. Brûlures.
Il a également jugé que M. Le fait que Cremades n’ait pas déclaré que son frère était également arbitre n’était pas un élément qui justifierait M. Disqualification de Burns, concluant que l'intimé n'avait apporté aucune preuve objective de toute influence sur M. L'indépendance de Cremades dans l'exercice de ses fonctions.