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Demande reconventionnelle de la CCI dans l'arbitrage international – Le point de vue de la Cour de cassation française

24/04/2013 par Arbitrage international

The Cour de cassation’s (la cour suprême française) une décision récente pourrait être une bonne nouvelle pour les justiciables n'ayant pas les ressources nécessaires pour payer l'avance de la CPI sur les frais.

Pirelli (Italie) a engagé une procédure d'arbitrage contre des projets de licence (Espagne) (LP) sur un litige de marque 2007. Plus tard cette année, un tribunal espagnol a placé LP dans une procédure d'insolvabilité officielle, suivie d'une liquidation judiciaire en juillet 2009.

LP a tenté de faire une demande reconventionnelle mais, être en liquidation, n’a pas été en mesure de déposer l’avance sur les frais exigée par l’article 30 du 1998 Règles ICC. Le tribunal a donc considéré les demandes reconventionnelles comme retirées et a ensuite conclu en faveur de Pirelli.

En novembre 2007, la Cour d'appel de Paris a annulé la sentence au motif que le traitement des demandes reconventionnelles de LP comme retirées pour non-paiement constituait une violation des principes d'accès à la justice et d'égalité des armes.

Dans sa décision du 28 Mars 2013, la Cour de cassation a cassé cette décision et renvoyé l'affaire devant la cour d'appel de Versailles. La Cour a jugé que le refus d’un tribunal d’entendre une demande reconventionnelle pouvait en effet être contraire aux principes d’accès à la justice et d’égalité des armes, mais uniquement lorsque les demandes reconventionnelles étaient «indissociables» (inséparable) de la revendication d'origine.

Bien qu'à première vue, cette décision semble prendre une ligne dure sur les frais d'arbitrage, la teneur de la décision est en fait l'opposé. Malgré l’annulation de la décision de la Cour d’appel, La plus haute juridiction de France a confirmé le principe selon lequel une sentence peut être annulée si une demande reconventionnelle est refusée parce que le justiciable ne peut pas se le permettre. Cela reflète la jurisprudence antérieure de la Cour de cassation et de la Cour européenne des droits de l'homme, qui ont jugé que le fait d'empêcher l'accès à un juge ou à un arbitre peut, dans certaines circonstances, contrevenir aux droits consacrés à l'article 6 de la CEDH. Il reconnaît également que le caractère contraignant des obligations contractuelles (ici, l'accord de se soumettre à l'arbitrage, ainsi que les règles et sanctions que cela implique) n'est pas absolu.

À la fois, la Cour de cassation était clairement consciente de la boîte de Pandore laissée ouverte par la cour d'appel. En rétrécissant la décision inférieure, la Cour a reconnu l'importance des obligations contractuelles privées et a imposé l'exigence supplémentaire de l '«inséparabilité» des demandes reconventionnelles. La signification précise de ce nouveau test est restée ouverte et reste à interpréter.

Si la Cour de cassation a donc limité la portée de l'annulation éventuelle d'une sentence en raison d'un refus de traiter une demande reconventionnelle pour des raisons de frais, si la cour d'appel de Versailles (et probablement la Cour de cassation à nouveau à un stade ultérieur) confirme la décision initiale de la Cour d'appel d'annuler la sentence, l'impact sur l'arbitrage pourrait être significatif. En particulier, et malgré les dispositions contraires des règles arbitrales, les tribunaux peuvent être réticents à imposer des sanctions strictes en cas de non-respect aux parties en difficulté financière, craignant que toute sentence ultérieure ne soit annulée par les tribunaux.

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