Arbitrage international dans l'ex-République soviétique du Kirghizistan, comme ce fut le cas dans la plupart des républiques ex-soviétiques, n'était pas un mécanisme populaire de règlement des différends avant 15 il y a des années. Aujourd'hui, l'arbitrage international au Kirghizistan est régi par la Loi sur les tribunaux d'arbitrage (2002). La loi kirghize sur les tribunaux d'arbitrage est une loi moderne largement basée sur la loi type de la CNUDCI.
D'autres dispositions de la loi kirghize pertinentes pour l'arbitrage international figurent dans le Code de procédure civile de la République kirghize (1999) et la loi de la République kirghize sur les investissements (2003), qui permet aux investisseurs étrangers de soumettre leurs différends avec le Kirghizistan à un arbitrage international.
L'institution d'arbitrage la plus connue au Kirghizistan est la Cour internationale d'arbitrage (L’IAC), qui fait partie de la Chambre de commerce et d'industrie locale. Il a été établi conjointement avec la nouvelle loi sur les tribunaux d'arbitrage, dans 2002, pour gérer tous types de litiges commerciaux, hors litiges non arbitrables, tel que défini par la loi kirghize. Pour plus d'informations sur l'IAC, consultez le Site Web de la Chambre de commerce et d'industrie de la République kirghize.
La République kirghize est partie à la Convention de New York depuis 1997. Le Kirghizistan est également partie à divers accords internationaux, permettant aux investisseurs étrangers de porter plainte contre la République kirghize et de protéger leurs investissements, y compris le traité sur la charte de l'énergie, depuis 1994, et un certain nombre de traités d'investissement bilatéraux et multilatéraux, en particulier avec les pays voisins de la CEI. UNE la liste de tous les accords bilatéraux et multilatéraux connus protégeant les investissements au Kirghizistan est disponible ici.
Malgré le fait que le Parlement kirghize ait ratifié la Convention CIRDI en 1997, le gouvernement kirghize n'a toujours pas finalisé le processus de ratification ni soumis les documents pertinents au Secrétariat du CIRDI. Par conséquent, il n'est pas surprenant que la plupart des affaires d'arbitrage d'investissement contre la République kirghize, le nombre qui n'est pas négligeable, sont introduits soit en vertu des Règles de la CNUDCI ou des Règles du Mécanisme supplémentaire du CIRDI.